La précarité étudiante est depuis plusieurs années, un handicap quotidien. Débuter des études supérieures peut représenter un certain coût, notamment pour les étudiants issus des ménages modestes. Les diverses dépenses peuvent s’accumuler et mettre les étudiant dans une situation financière très inconfortable. Pour assurer les bons fonctionnements de leur scolarité, ils doivent souvent trouver un travail et/ou compter sur les aides sociales pour survivre.
La précarité étudiante, un phénomène continuel.
Ce phénomène récurrent et connu de tous, beaucoup de parents, de professeurs et de travailleurs sociaux y sont confrontés indirectement. Les étudiants qui sont les cibles directes de ce phénomène qui est d’actualité depuis plus d’une vingtaine d’années. Ils sont contraints de trouver des solutions qui leur permettront de survivre, afin de ne pas abandonner leurs études. Ils ont l’impression de ne pas être considérer et que leurs problèmes sont minimisés.
En effet, la précarité touche plusieurs notamment le logement, l’alimentation, la santé, les déplacements et les frais scolaires. Pour beaucoup d’étudiants, il est parfois primordiale de quitter sa région et sa famille pour poursuivre ses études. Cela signifie donc qu’ils seront autonomes et devront subvenir eux-mêmes à leur besoins.
De ce fait, ils sont rentreront sur le marché du travail dès la rentrée ou parfois dès l’obtention du baccalauréat. En France, 55% des étudiants ont un job à côté de leurs études et 20% vivent en dessous du seuil de pauvreté. Tous ces facteurs sont des points négatifs qui pourraient compromettre le bon déroulement de leur formation.
Des solutions limitées.
En plus, de leur job à temps partiel, des aides sociales peuvent compléter leurs revenus. Le CROUS a mis en place une bourse sous critères sociaux, qui est calculé en fonction des revenus des parents et de la distance du logement familiale et de l’université. 37,5% des étudiants bénéficient de cette aide financière qui est échelonnée, plus la famille de l’étudiant rencontre des difficultés plus l’aide est conséquente.
L’organisme met aussi à disposition des logements abordables auprès des étudiants boursiers ou ayant des faibles revenus. Des chambres, des studios, des T1 et des colocations sont disponibles partout en France. La campagne a lieu de mai à début septembre pour l’attribution des logements et de janvier à juin pour la campagne des bourses.
L’APL est une seconde aide délivrée par la CAF. Cette allocation permet aux étudiants de réduire les frais de leur logement.
Pour réduire les frais au niveau des transports, les étudiants peuvent souscrire le forfait Imagine R. Ce forfait de 30€ par mois, leur permettront de se mouvoir sans se ruiner. 30,9% des étudiants ne reçoivent aucune financière de leur famille, étant issus des ménages ayant des revenus modestes. Les familles ne peuvent généralement pas aider leurs enfants.
Des banques alimentaires comme Agorae sont apparu de ce fléau social. Néanmoins les capacités d’accueil sont limités. Les candidats y sont de plus en plus nombreux mais l’offre reste faible. Le CROUS fourni aussi des repas complets au prix de 3,25€.
Bien que les différentes aides du Gouvernement et des institutions sont énumérées. Les étudiants souhaiteraient des aides ponctuelles. Une proposition d’allocation chômage ou un RSA spécifique aux étudiants a de nombreuses fois été proposée. Néanmoins, cette proposition a été rejetée, les étudiants sont donc en attente d’aides supplémentaires pour les soulager.