reprise scolaire

Le 11 mai sonnera le début de la reprise scolaire et la fin de la récréation pour de nombreux petits français. Finis les cours Zoom où l’on ne comprend rien du fait d’une 3G capricieuse. Finis les polycopiés de 20 pages à ingurgiter du jour au lendemain.

Cette crise aura mis à rude épreuve les nerfs d’un grand nombre de parents. Cette pandémie aura également rassemblé des familles autour d’un bien précieux, le savoir. Face aux annonces du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, certains parents vont crier : Hourra ! D’autres s’inquiètent, cependant, de ce retour qu’ils jugent « prématuré ».

Une reprise scolaire qui divise…

EMP est allé interroger des parents qui font appel à nos services. En questionnant ces parents qui nous font confiance, deux grandes tendances se distinguent bien évidemment.

Nous pensons à Marie, maman d’un Théo fâché avec Euclide, qui s’inquiète de la possibilité de créer inconsciemment de nouvelles chaînes de contaminations. Marie évoque ses inquiétudes quant à la santé de son époux qui a quelques faiblesses anciennes. Marie fera partie de ces français qui useront de leur droit de ne pas envoyer ses enfants à l’école. Cette maman de deux collégiens assume son choix, en nous citant l’exemple de nos partenaires européens. Elle souhaite garder ses enfants à la maison, tout en comptant grandement sur le soutien scolaire et sur le suivi pédagogique des professeurs.

Différents scénarios envisagés

À ce sujet, il faut bien analyser les modèles qui nous sont proposés :

Un retour obligatoire et général est bien difficile à faire accepter par une majorité des parents. De surcroît, quand on reprend tous les discours qui ont dicté la fermeture de nos établissements scolaires !

Un retour obligatoire mais non généralisé soulève la question du « tri » effectué par le gouvernement. Qu’est-ce qui dicte la décision d’ouvrir telle classe ou non ?

Un retour non-obligatoire soulève l’indignation d’une écrasante majorité des professeurs. En effet, depuis la Loi du 16 juin 1881, l’instruction est obligatoire. Comment, donc, comprendre qu’on puisse faire de l’école une « garderie » où l’on envoie nos enfants au bon gré des parents ?

Marie ne se satisfait pas de ces solutions proposées car elle a le sentiment de ne pas avoir été suffisamment rassurée par les autorités gouvernementales. Marie fait partie d’un groupe WhatsApp du collège de son fils, où les débats font encore « rage ».

Pierre est un papa qui pousse ses enfants à leur maximum, et cela malgré leurs difficultés. Ce jeune papa milite pour la reprise des cours. Il sait que le petit dernier fait partie du pourcentage de ceux qui ont « décroché ». Il ne souhaite pas que les cours ne reprennent qu’en septembre car il a peur de ne plus réussir à remettre le pied à l’étrier à ses enfants. Pierre n’a pas été le plus enchanté du télé-enseignement car il considère que rien ne pourra jamais remplacer un cours en classe. Un élève saisit, à l’expression du professeur, aux questions soulevées par les élèves, bien mieux les subtilités du cours.

Malheureusement pour Pierre, il est dans une Académie qui est classée « rouge ». Pierre guettera donc sa télévision tous les jours pour espérer un basculement au « vert ».

Les cours en ligne comme solution alternative

Les cours particuliers à domicile ont laissé place aux cours en ligne. Ainsi un élève rencontrant des difficultés dans son apprentissage durant le confinement peut plébisciter l’aide d’un professeur particulier à distance. Tous deux munis d’un casque-micro, ils peuvent ainsi communiquer via une interface dédiée.

Pléthores de plateformes de ce genre ont d’ailleurs fleuri sur la toile au cours de ces dernières semaines. Car face au confinement, lorsque les professeurs y voyaient un véritable problème d’enseignement, les investisseurs entrevoyaient une formidable opportunité pécuniaire.

Comme bon nombre d’entreprises, nous avons préféré jouer la carte de la solidarité nationale durant cette période de crise. Notre objectif était d’assurer une continuité pédagogique pour nos écoliers, collégiens et lycéens. Ainsi, nous avons supprimé le système d’abonnements durant la totalité du confinement afin de faire profiter grâcieusement à nos concitoyens, de l’accès à notre service de cours en ligne.

Nous espérons sincèrement que le suivi pédagogique de vos enfants durant cette période aura pu se faire sans encombre. Que ce soit avec l’un de nos professeurs ou toute autre personne, nous ne pouvons qu’encourager la prise de cours particuliers afin d’éviter le décrochage scolaire. Bien conscients toutefois que cela ait un coût. Bonne reprise scolaire à tous !